«
Ô Khâlid ! L'islam efface tout ce
qui précède comme mauvaises actions.
»
[
Parole du Prophète Muhammad, citée
par Ibn 'Asâkir et AI-Wâqidî.
ainsi que par Ibn Al-Athîr dans la Bidâya ]
Khâlid
Ibn AI-Walîd Ibn AI-Mughira AI-Makhzûmi,
surnommé Abû Sulayman, est né
à la Mecque vingt cinq ans avant l'Hégire.
Il était issu du clan des Banû
Makhzûm, un des clans les plus influents
de la Mecque avant les Banû Hâshim
et les Banû Umayya. Comme la plupart de
ses concitoyens, Khâlid
avait
commencé par combattre l'islam avant
de se convertir.
C'était lui d'ailleurs qui fut à
l'origine de la défaite des musulmans
à Uhud. Cavalier
émérite, stratège hors
pair, il pouvait, à lui seul, faire la
différence au cours d'une bataille.
En plus de cela, notre homme était d'une
intelligence
extraordinaire.
Certes, il avait combattu les musulmans à
Uhud et à la bataille d'Al¬Khandaq,
mais il semble que ce soit plus
par devoir et solidarité envers ses concitoyens
que par haine et opposition doctrinale vis-à-vis
de l'islam.
On
ne lui connaissait pas d'opposition systématique
à l'islam de même qu'un fanatisme
virulent pour le paganisme de Quraysh.
C'est
pourquoi, lorsque
la lumière de l'islam visita son coeur,
elle y trouva des prédispositions favorables
et s'y établit facilement.
Khâlid
venait de rejeter définitivement les
croyances païennes de ses ancêtres
et d'opter pour l'islam, cette religion grandiose
qui ne cessait de subjuguer les cœurs et les âmes malgré l'hostilité
et les oppositions dont elle a fait l'objet
de la part de ses détracteurs.
L'âme
et le coeur de Khâlid étaient eux
aussi subjugués par l'islam. Son intelligence
ne pouvait que le mener vers cette religion.
Le Messager de Dieu lui dira après
sa conversion :
« Je savais que tu possédais
une intelligence aiguë et j'ai souhaité
qu'elle ne te mène que vers le bien.
»
C'est
avec deux autres dignitaires de Quraysh, 'Uthmân
Ibn Talha et 'Amr Ibn AI-'Âs, que Khâlid
partit à Médine pour annoncer
sa conversion à l'islam et prêter
serment d'allégeance au Messager de
Dieu .
C'était en l'an huit de l'Hégire.
Une page venait de tourner dans la vie de notre
illustre compagnon.
Une page qu'il voulait oublier
au plus vite, à tel point qu'il dit à
l'Envoyé de Dieu
:
« Ô Messager
de Dieu ! Invoque Dieu en ma faveur afin qu'il
absolve mes péchés passés.
»
Le Messager de Dieu lui répondit
:
« Ô Khâlid ! L'islam efface
tout ce qui précède comme mauvaises
actions. »
Une
nouvelle page glorieuse s'ouvrit dans la vie
de Khâlid . Autant celui-ci a combattu
l'islam et les musulmans, autant il en sera
un des plus vaillants défenseurs et fers
de lance.
Son épée qui avait fait
tant de ravages parmi les musulmans ne sera
plus dégainée que contre les ennemis
de l'islam.
Le Messager de Dieu l'avait en
grande estime pour son courage et aussi pour
la sincérité de sa foi. Il fut
parmi ceux qu' il choisit
pour l' accompagner durant son pèlerinage
d'adieu. Il fut aussi parmi ceux qui participèrent
à la conquête de la Mecque.
À
Mu' ata, où les musulmans en petit nombre
affrontèrent une armée byzantine
forte de deux cent mille soldats, notre illustre
compagnon se distingua particulièrement
en permettant, grâce à son génie
à l'armée musulmane de se retirer
sans encombres, après avoir donné
une véritable leçon à l'armée
d' Héraclius.
Pourtant, notre héros
n'était pas un chef de l'armée
musulmane ce jour-là. Il n'était
qu'un simple soldat sous les ordres de trois
illustres compagnons : Zayd Ibn Hérita,
Ja'far Ibn Abî Tâlib et 'Abdallah
Ibn Raucha .
Après la mort héroïque
de ces trois chefs, une sorte de flottement
s'installa dans le camp musulman. L'absence
de chef désorienta quelque peu les musulmans
qui n'avaient plus de stratégie devant
un ennemi cinquante fois plus nombreux.
C'est
alors que Thâbit Ibn Argam accourut à
la mort du dernier chef, 'Abdallah Ibn Rawgia
,
et prit l'étendard en le relevant très
haut dans le ciel afin que la cohésion
reste intacte au sein de l'armée musulmane.
Thâbit
alla directement vers Khâlid Ibn AI-Walîd
et lui remit l'étendard en lui disant
: « Prend l'étendard, ô Abû
Sulayman ! C'est toi le chef maintenant. »
Notre illustre compagnon fraîchement converti,
ne pouvait accepter de diriger une armée
composée des plus anciens compagnons
du Prophète .
Il répondit à
Thâbit : « Non, je n'ai pas le droit
de le porter. C'est à toi de le porter,
tu en as plus de droit que moi. Tu es plus âgé
et tu étais présent à Badr.
»
Thâbit
répliqua : « Prends-le ô
Khâlid, car tu es plus porté que
moi sur l'art et la stratégie militaires.
Par Dieu, je ne l'ai pris que pour te le remettre.
»
Il
héla ensuite les musulmans et leur dit
: « Ô musulmans ! Acceptez-vous
le commandement de Khâlid ? » Un
« oui » unanime lui parvint du champ
de bataille.
Et c'est ainsi que notre glorieux
Khâlid prit le commandement de l'armée
musulmane et réussit, grâce à
son génie et à son intelligence,
à changer la défaite imminente
en victoire. C'est à la suite de cette
bataille qu'il mérita le titre «
d'épée de Dieu. »
On rapporte
que le Messager de Dieu aurait dit à
ses compagnons restés avec lui à
Médine : « Zayd Ibn Hâritha
est tombé en martyr. Ja'far qui prit
l'étendard est tombé, quelque
temps après, en martyr. `Abdallah Ibn
Rawâha qui prit à son tour l'étendard
et le commandement tomba lui aussi en martyr.
C'est alors qu'une épée parmi
les épées de Dieu prit l'étendard
et mena les musulmans à la victoire par
la grâce de Dieu. »
Ce
surnom « l'épée de Dieu
» passera à la postérité
et c'est ainsi que Khâlid sera désigné
par les musulmans de tous les temps.
Après
la mort du Messager de Dieu notre illustre compagnon
mit son génie et son art militaire au
service des califes bien guidés. C'est
ainsi qu'Abû Bakr lui confia le commandement
des armées musulmanes qui allèrent
affronter les tribus arabes en rébellion
contre l'État central de Médine
et qui refusaient de payer la zakât, l'impôt
légal, au Calife. Abû Bakr dirigea
les armées musulmanes lui-même
durant les premières batailles, mais
sur insistance des compagnons , il céda
le commandement à plusieurs généraux
dont Khâlid Ibn Al-Walîd.
Notre
glorieux compagnon fut chargé de mater
la tribu la plus dangereuse et la plus extrémiste
dans son hérésie : celle des Banû
Hanifa, que dirigeait Musaylima l'imposteur.
Dès qu'il reçut les ordres du
Calife, Khâlid se mit en marche avec son
armée vers la région d'Al-Yamâma
où Musaylima avait regroupé ses
troupes. La bataille qui eut lieu fut décisive
pour les deux parties.
L'avantage commença
par être en faveur des hommes de Musaylima
plus nombreux que les musulmans. De nombreux
compagnons – des plus illustres – trouvèrent
la mort dans les combats acharnés. La
défaite semblait inéluctable pour
les musulmans, lorsque Khâlid , par une
de ses astuces dont il avait le secret, réussit
à renverser la vapeur et à donner
à la bataille un nouveau tournant, et
par conséquent, l'avantage aux musulmans.
La
stratégie de notre héros s'avéra
payante puisqu'elle permit aux musulmans d'écraser
leurs ennemis qui laissèrent des milliers
de morts sur le champ de bataille. Khâlid
donnait lui-même l'exemple luttant avec
acharnement tout en haranguant ses hommes.
«
Surpassez-vous pour que nous puissions voir
aujourd'hui les épreuves de chaque vivant
! »
Il lançait de temps à
autre des clameurs stimulatrices : «
Dieu est grand » ou encore « Il
n'y a d'autre dieu que Dieu » qui enflammaient
l'enthousiasme des musulmans.
À fin de
la bataille acharnée, Musaylima et des
milliers de ses partisans gisaient morts sur
le sol.
Les musulmans déploraient aussi
quelque six cents martyrs parmi les meilleurs
d'entre eux. Mais la victoire fut de leur côté,
grâce à leur foi et à leur
combativité et grâce au génie
et à la stratégie de leur chef,
Khâlid Ibn AI-Walîd , l'épée
de Dieu.
Les
révoltes des tribus liquidées,
Abû Bakr
se tourna vers les deux plus
redoutables ennemis extérieurs de l'islam
: les Byzantins et les Perses. Et c'est encore
à l'illustre Khâlid que le Calife
fera appel pour accomplir cette mission. Il
lui donna des instruction pour se mettre en
marche immédiatement vers l'Irak, siège
de l'empire perse où il devait faire
jonction avec un autre Général
musulman qui devait entrer par le nord de l'Irak.
Comme il est de tradition en Islam dès
son arrivée en Irak, Khâlid envoya
des messages aux dignitaires perses, les appelant
à l'islam.
Or, non seulement le chef
suprême des armées perses, le dénommé
Hormoz, refusa l'appel de Khâlid , mais
bien plus, il prit les armes, et pour empêcher
ses soldats de s'enfuir, les enchaîna
les uns aux autres.
Ce fut la fameuse bataille
des « chaînes » (dhât
as-salâsîl).
Après des combats
acharnés et une lutte sans merci, l'armée
musulmane infligea aux perses unes défaite
mémorable. Hormoz et des milliers de
soldats perses moururent ce jour-là.
Et les victoires se succédèrent
les unes après les autres. AI-Midhâr,
AI-Walja, Ulayyas, Ubulla, Hîra, etc...
témoigneront
pour toujours de la mémorable épopée
de Khâlid et de ses
hommes
sillonnant monts et vallées pour apporter
aux peuples subissant
le joug des tyrans, la liberté et la
dignité.
Après
la chute de l'empire corrompu des Sassanides
et la propagation
rapide de l'islam parmi les Perses, notre illustre
stratège fut chargé
par le Calife Abû Bakr
d'aller rejoindre
les armées musulmanes en campagne
en Syrie. Celui-ci envoya en même temps
un message à `Ubayda Ibn Al-Jarrâh
,
l'un des commandants des armées musulmanes
en Syrie où il lui dit en substance :
« J'ai envoyé Khâlid pour
diriger la lutte en Syrie à ta place.
Suis ses avis, et obéis-lui. Si je lui
confie le commandement, c'est que je l'en juge
digne. »
Khâlid partit sur
le champ
rejoindre et renforcer les armées musulmanes
déjà présentes en Syrie.
Quant aux armées byzantines, elles s'étaient
rassemblées en grand nombre sous le commandement
de Théodoros Sakarios, le propre frère
de l'empereur Héraclius".
Lorsque
Khâlid arriva au bord du Yarmûk,
un cours d'eau qui se jette dans le Jourdain,
l'armée musulmane était alors
divisée en trois corps qui obéissaient
à trois chefs. Il n'y avait donc pas
de commandement unique et, par conséquent,
pas de cohésion.
Cette lacune ne passa
pas inaperçue pour notre illustre stratège.
Or, celui-ci n'avait pas été envoyé
en tant que commandant en chef pour qu'il puisse
unifier ces corps disparates. Il fera pourtant
ce qu'il convenait de faire pour remédier
à cette situation. Et c'est là
qu'apparaîtra dans toute sa splendeur
le génie de cet homme exceptionnel.
Sans
perdre de temps, il réunit les trois
chefs musulmans Abû 'Ubayda Ibn Al-Jarrâh,
'Amr Ibn As et Yazîd , et leur dit :
« Vous allez affronter en rangs dispersés
un ennemi supérieur à vous en
nombre et qui plus est bien organisé
et obéissant à un commandement
unique. Il sera difficile pour vous de le vaincre
avec ces atouts à leur avantage. »
Les généraux musulmans lui demandèrent
: « Que faut-il faire à ton avis
? » Il répondit : « Moi,
je vois que nous devons placer nos troupes sous
le commandement d'un seul chef. Chacun de nous
commandera à tour de rôle un jour
! Si vous ne voyez pas d'inconvénient,
je demande à être le premier à
assumer cette responsabilité. »
Ils
acceptèrent tous cette proposition. Tout
de suite après, Khâlid , promu commandant
en chef, procéda à la mise en
place de sa stratégie. C'est ainsi
qu'il adopta une tactique inconnue jusque-là
pour les Arabes. Celle-ci consistait en la division
de l'armée en plusieurs régiments
obéissant chacun à un chef éprouvé,
et muni d'instructions précises, mais
avec un commandement unique. Notre illustre
stratège prit, quant à lui, la
tête de la cavalerie, corps où
il excellait le mieux.
Après la première
charge des forces byzantines plus nombreuses
et
mieux équipées, les armées
musulmanes reculèrent, ce qui eut pour
effet de désarticuler leurs lignes de
défense. L'ennemi profita de cette aubaine
et perça le front musulman. Le risque
d'une défaite imminente était
probable. Khâlid , pressentant le danger,
lança un appel : « Qui accepte
de mourir pour l'islam ? »
Ce
fut le régiment de 'Arrima Ibn Abî
Jahl qui répondit le premier à
cet appel : quatre cents cavaliers jurèrent
tous d'affronter la mort. Et c'est ainsi qu'ils
s'élancèrent tous comme un seul
homme, l'épée à la main,
sur leurs ennemis.
Les autres régiments,
galvanisés par cet exemple, s'élancèrent
à leur tour contre les rangs ennemis
avec un zèle et un enthousiasme qui surprirent
les Byzantins. Ceux-ci reçurent le choc
impétueux des musulmans et reculèrent
à leur tour, ce dont profitèrent
ces derniers pour enfoncer leurs défenses.
C'est alors que Khâlid , jugeant le moment
propice, ordonna une offensive générale.
Les hauts faits d'armes qui suivront, feront
de cette bataille l'une des plus mémorables.
Les forces byzantines se ressaisirent et se
mirent à se battre avec acharnement.
Mais notre illustre stratège, Khâlid qui avait plus d'une astuce dans son sac, veillait
au grain et observait la moindre faille dans
les rangs ennemis.
Pour le moment, il était
au milieu de ses soldats, l'épée
à la main, en se battant avec eux. Tout
à coup, un ordre claqua comme le vent
au milieu du fracas des armes : « Ouvrez
les rangs. »
L'ordre
venait de « l'épée de Dieu
», Khâlid , et faisait partie de
sa stratégie...
Les musulmans, qui étaient
au courant de cette stratégie, se partagèrent
aussitôt en deux, laissant un large passage
au milieu du champ de bataille.
Les soldats
byzantins se précipitèrent instinctivement
dans le piège qui se referma sur eux,
ne leur laissant que le choix de se battre ou
de mourir.
Cette astuce s'avéra payante
puisque les centaines voire les milliers de
soldats qui tombèrent dans le piège
furent transpercés par les musulmans
qui ne leur laissèrent aucune issue.
La déroute s'empara dès lors des
armées byzantines qui se disloquèrent
sous les coups fulgurants des soldats musulmans
mus par un enthousiasme sans pareil.
Et c'est
ainsi que la mémorable bataille d' Al-Yarmûk
permit aux musulmans de porter un rude coup
à l'empire byzantin et de libérer
les territoires qu'il occupait jusqu'en Palestine
et en Syrie.
Khâlid
Ibn Al-Walîd était auréolé
de gloire à la suite de cette bataille.
Son génie, sa stratégie et sa
bravoure au combat aux côtés de
ses soldats furent pour beaucoup dans l'obtention
de cette précieuse victoire.
Et pourtant,
ô stupeur, un message express envoyé
par `Umar Ibn Al-Khattâb
qui avait remplacé
Abû Bakr décédé récemment ,
ordonnait à Abû 'Ubayda de destituer
Khâlid de son poste de commandement et
de prendre sa place. En bon soldat discipliné,
notre illustre compagnon accepta cette mesure
sans rechigner. Il se désista dignement
au profit d'Abû Ubayda
qui lui confia
à son tour le commandement d'un corps
de troupe. Il s'illustra vaillamment dans les
différents combats que mènera
l'armée musulmane sous la direction d'Abû
Ubayda .
C'est ainsi qu'il participa à
la conquête de Damas en escaladant lui-même
les murailles de la ville assiégée.
Plus
tard, 'Umar
avouera n'avoir destitué
Khâlid ni par humeur, ni pour malhonnêteté.
Il craignait, disait-il, que sa grande gloire
lui fasse tourner la tête et n'entraîne
les gens à l'induire en erreur. Le Calife
n'avait aucune inimitié personnelle contre
Khâlid . Lors de leur dernière rencontre,
il lui avait dit : « Quittons-nous en
bons amis ; je n'ai plus rien à te réclamer.
Je t'accorde mon amitié et mon estime.
»
Il
faut dire que la nature impulsive et fougueuse
de notre glorieux compagnon n'était pas
pour rassurer le Calife.
Déjà,
du vivant du Messager de Dieu
il avait commis
une grave erreur par son zèle à
réprimer une tribu un peu trop récalcitrante
à ses yeux. Pourtant, en lui confiant
cette mission, l'Envoyé de Dieu lui avait
dit :
« Ô Khâlid Je
t'envoie pour leur prêcher l'islam, non
pour les combattre. »
Mais
la fougue et le zèle de Khâlid
l'amenèrent à commettre l'irréparable.
En apprenant ce qu'il avait fait, le Messager
de Dieu entra dans une grande colère
et s'exclama :
« Mon Dieu, je désavoue
cet acte commis par Khâlid . »
Il
fit payer ensuite le prix du sang aux familles
des victimes.
Chargé de gloire, notre
illustre compagnon se retira à Hies où
une maladie le cloua au lit. Il avait alors
un peu plus de quarante ans.
Plus d'une centaine
de combats, le corps tailladé de blessures
et il était resté toujours vivant.
Mais voilà qu'une maladie bénigne,
mal soignée, allait venir à bout
de sa jeunesse et de sa fougue. Il dira lui-même
:
« J'ai participé à maints
combats, mon corps est sillonné de coups
d'épée ou de lance, et voilà
que je meurs dans mon
lit comme meurt un chameau. Que les yeux des
lâches soient privés
de sommeil ! »
Notre
illustre compagnon rendra l'âme en l'an
dix-huit del' Hégire après une
vie courte mais si riche en exploits et en faits
glorieux. Le Calife 'Umar le pleura abondamment
et lui fit rendre un hommage à la mesure
de ses mérites.
On rapporte qu'il dira
à son sujet : « Les femmes ne sont
plus capables d'enfanter un autre Khâlid ...
»

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